Le CECRG en péril

Depuis plusieurs années, une épée de Damoclès pèse sur le Centre éducatif communautaire René-Goupil (CECRG) et maintenant plus que jamais. Car si rien n’est fait, il devra payer des milliers de dollars.

 Le temps file

Il ne reste en effet que quelques mois pour sauver le CECRG, l’un des six centres d’éducation populaire à Montréal. Car, dès le 30 juin prochain, ceux-ci devront payer des milliers de dollars en frais de loyers et de subsistances, un montant qui devra être retiré de ce qui est réservé aux citoyens et citoyennes qui fréquentent les centres.

 Le ministre Roberge pressé d’agir

 Des représentants de l’alliance des Centres d’éducation populaire (InterCEP) de Montréal se sont rendus, le 12 avril dernier à l’Assemblée nationale afin de sommer le ministre de l’Éducation Jean-François Roberge d’agir. Ils lui ont également remis en main propre, les 5 304 signatures accumulées dans le cadre de la campagne « Ça coûte pas cher et ça change le monde » lancée en septembre dernier.

Depuis, de nombreux Montréalais et Montréalaises se sont mobilisés pour interpeller le ministre Roberge et le Gouvernement du Québec à agir pour sauver les six centres d’éducation populaire de Montréal (CEP) qui sont menacés de fermeture dès le mois de juillet prochain.

Les porte-paroles de l’InterCEP, Nicolas Delisle-l’Heureux et Marie-Josée Desrochers, ainsi que 6 représentants des Centres ont également eu l’occasion de prendre la parole lors d’un point de presse organisé dans le Salon Bleu.

« Les centres d’éducation populaire font un travail dont on ne peut pas se passer. Ce sont des milieux de vie essentiels pour nos communautés. Si le ministre Roberge refuse de les financer adéquatement, c’est leur arrêt de mort qui est signé. Je demande au ministre de sauver les CEP du gouffre avec un financement durable qui assurera leur pérennité. » — Alexandre Leduc, député solidaire d’Hochelaga-Maisonneuve qui appuie cette démarche essentielle tout comme le député libéral de Viau Frantz Benjamin.

Lieux de rencontres, de dialogue et d’implication sociale

Les six centres d’éducation populaire de la ville de Montréal, soit :

·       le Carrefour d’éducation populaire de Pointe-Saint-Charles (1968) ;

·       le Comité  d’éducation  aux  adultes  de  la  Petite-Bourgogne  et  de   Saint-Henri (CEDA, 1971) ;

·       le Comité social Centre-Sud (CSCS, 1971) ;

·       le Pavillon d’éducation communautaire Hochelaga-Maisonneuve (PEC, 1972) ;

·       les Ateliers d’éducation populaire du Plateau (AEPP, 1973) ;

 et à Saint-Michel, le Centre éducatif communautaire René-Goupil (CECRG, 1977) ; sont des lieux de rencontres, de dialogue et d’implication sociale essentiels dans les quartiers qu’ils desservent. Les abandonner à leur sort, c’est s’en prendre directement au tissu social qu’ils créent et maintiennent depuis plus de cinquante ans.

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