Maison d’Haïti

1 M$ pour le projet

goût de Vivre

 La Maison d’Haïti s’est vu octroyé un montant de 1M$ du gouvernement fédéral pour son projet Goût de Vivre  qui vise à prévenir la violence et la participation aux gangs chez les jeunes de 9 à 17 ans

Informé de ce financement par l’entremise de la députée de Saint-Léonard-Saint-Michel, Mme Patricia Lattanzio, la direction et l’équipe de la Maison d’Haïti s’est réjouie de cet apport garantissant une certaine pérennité au projet.

« Nous remercions grandement le gouvernement fédéral, car ce financement du projet Goût de Vivre, nous permet de relever les défis et d’offrir aux jeunes Michelois et Micheloises des activités et un encadrement sur cinq ans » - Marjorie Villefranche, directrice générale de la Maison d’Haïti

Ce financement provient du Fonds d’action en prévention du crime (FAPC) pour des projets de prévention du crime qui répondent aux besoins de nos jeunes tel qu’annoncé récemment par le ministre de la Sécurité publique Marco Mendicino.

Goût de vivre, c’est quoi

C’est un projet destiné aux jeunes basé sur la théorie du changement, une méthodologie qui permet aux individus et aux groupes de déplacer leur « lieu intérieur», à partir duquel ils fonctionnent. Lieu intérieur qui est la source de la créativité et de l’innovation, d’une capacité de décision collective nouvelle pour faire face aux défis de façon plus consciente, intentionnelle et stratégique. Il outille la ou le jeune pour lui permettre d’opérer un changement pour non seulement éviter les pièges des stéréotypes sexuels, sexistes menant à la violence et l’exploitation sexuelle, mais surtout pour accroître son empowerment et devenir une fille plus forte active et engagée, un garçon responsable, actif et engagé

À travers diverses activités proposées aux jeunes garçons et filles de 9 à 25 ans, Goût     de Vivre développe le goût de transformer leur vie, leur milieu et leur quotidien, Ce goût de vivre autrement se fait par le renforcement éducatif, le déploiement d’une série d’activités artistiques, culturelles, la création d’une école multimédia, des activités éducatives et sportives, Sans oublier le développement des aptitudes générales, l’accompagnement psychosocial individuel ainsi que le suivi individuel et collectif des changements opérés.

Pour une communauté plus sécuritaire

Comme l’a mentionné la députée de Saint-Léonard-Saint-Michel Patricia Lattanzio, «Nous avons tous été touché par le fait que plusieurs adolescents ont récemment perdu la vie dans des événements impliquant des armes à feu.  Notre gouvernement a toujours soutenu que  pour protéger les Canadiens contre la violence liée aux armes à feu et tous autres crimes, il faut investir avant tout dans la prévention auprès de nos jeunes. En aidant les jeunes à développer leurs compétences et à rester à l’école, on évite qu’ils se tournent vers le crime. « Par le biais de ses divers programmes et activités, la Maison d’Haïti offrent aux jeunes un lieu d’appartenance, tout en les encourageant à  s’impliquer au sein de leur communauté, »

Le Fonds d’action en prévention du crime

Rappelons que le Fonds d’action en prévention du crime (FAPC) de la Stratégie nationale pour la prévention du crime (SNPC) soutient des initiatives locales et ciblées de prévention du crime dans le but de partager les connaissances sur ce qui fonctionne pour prévenir et réduire  la criminalité au sein des populations prioritaires, dont les jeunes. Bâtir des communautés plus sécuritaires par la prévention est un des éléments clé du plan d’action du gouvernement fédéral pour éliminer la violence liée aux armes à feu, parallèlement à l’interdiction d’armes à feu de style armes d’assaut, au programme de rachat et à la lutte pour contrer le trafic d’armes à feu à la frontière.